Marie Henry - La fontaine au sacrifice - Pour naître enfin, Paul Tojvack sait qu'il doit tuer sa mère, sa créatrice. Après avoir tourné en rond "il y a toujours un mur qu'on ne parvient pas à sauter", lancé en vrac ses obsessions "et des obstacles comme dans les concours de chevaux", Paul convoque alors "crier crier pour transpercer le mur du son" tous ceux qui font de lui ce qu'il est, afin de faire place nette à tout lien. Et c'est en tuant sa mère "eurgh eurgh raa rrraah soupir (le sien)" qu'il revit "hou hou hou hou hou ouaa-aaouaaa-aa-ouaaa-iii" - Mais pour combien de temps ? Nous avions publié une première fois cette pièce dans ENFIN SEUL 4. Nous la rééditions en volume séparé près de 10 ans plus tard. Elle n'a pas pris une ride et l'originalité de la langue de Marie Henry rejaillit comme la première fois à chaque détour de page. Une écriture qui lui a déjà valu pas mal d'honneur. Gageons que cette republication va redonner une chance à cette pièce singulière de se retrouver à nouveau sur scène.
A conseiller à la lecture des lycéens. Disponible à la traduction en toutes langues.
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52 pages
1 comédien
Texte théâtral
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