Adolphe Nysenholc - Mère de guerre - Une jeune mère juive, victime de l’Holocauste, vient reprocher à son fils, aujourd’hui trois fois plus âgé qu’elle, l’amour profond qu’il porte à sa marraine, la femme qui l’a caché pendant la guerre. Très tôt orphelin, sans réelle possibilité de faire son deuil, il a donné une sorte de sépulture à sa mère à travers le visage de la femme qui l’a recueilli. L’errance de "l’Antigone des camps" aurait pu ainsi prendre fin ; elle aurait pu y trouver la paix avec elle-même. Mais c’était compter sans la jalousie de cette écorchée vive. Loin des stéréotypes, Mère de guerre nous renvoie au jugement de Salomon : entre la marraine qui l’a sauvé et la mère disparue en déportation, le fils est sommé de choisir... Bien que déjà publié précédemment par ailleurs, il nous a semblé que ce texte méritait une seconde vie dans nos collections. Pour son propos mais aussi pour la manière dont l'auteur traite ce sujet délicat sans pathos, voire même avec un humour détaché qui permet de prendre une certaine distance renforçant encore l'humanité de certains personnages.
► Adolphe Nysenholc est un auteur de romans et de théâtres belge. Diplômé des lettres de l'Université Libre de Bruxelles, il réalise une thèse sur le cinéma et plus précisément sur Chaplin. Son écriture se caractérise aussi par son passé lié à la déportation.
♦ Traduction disponible en toutes langues, excepté en anglais, hongrois, néerlandais et italien ♣ Recommandé à la lecture à partir du lycée (15+) et pour les adultes ♥ ♠ Créée à de multiple reprises et à l'internationale à partir de 2003
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30 pages
2 comédiens 2 comédiennes
Texte théâtral
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